Une des conditions préalables à la réconciliation est de reconnaitre que la société canadienne est non seulement multiculturelle mais également fondée par les peuples autochtones. Tant les minorités racisées que les autochtones sont victimes des diverses formes de racisme qui sont au cœur de la culture et de la philosophie qu’ont léguées les Européens. La nécessité d’un véritable changement de paradigme s’impose.
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Née à Port-au-Prince, Me Tamara Thermitus fut admise au Barreau du Québec en 1988. Elle pratique comme avocate de litige au Bureau régional du Québec du ministère de la Justice du Canada. En 2013, Me Thermitus a obtenu sa maitrise en droit, maitrise portant sur les droits de la personne, plus particulièrement sur la discrimination raciale dans un contexte mettant en exergue la liberté d’expression. Sa thèse se fonde sur la prémisse que pour pouvoir contrer les discriminations, il faut tenir compte du construit social qu’est la race et non en faire abstraction.
Chef de cabinet du Sous-ministre du Bureau de la Résolution des questions des pensionnats indiens en 2003, Me Thermitus y a été directrice des politiques et de la planification stratégique de 2004 à 2006. À titre de négociatrice en chef pour le gouvernement fédéral, elle a participé à la définition du mandat de la Commission de vérité et de réconciliation, commission qui est au cœur des du règlement historique des poursuites intentées par les anciens pensionnaires.