S‘inspirant du prochain 150e anniversaire du Canada, cette initiative se veut un hommage à la diversité canadienne, à ses principes démocratiques et à son multiculturalisme, hommage rendu sous la forme de texte décrivant l‘expérience vécue par des personnalités canadiennes remarquables, le travail mené par des organismes canadiens, des initiatives entreprises au pays ou encore des événements qui ont marqué l‘histoire de sa population.
Le 21 juin, célébrez le patrimoine unique, la diversité culturelle et les réalisations remarquables des Premières Nations, des Inuit et des Métis!
"...Toutefois, en tant qu’Autochtone, je suis convaincue que les Canadiens ont soif de changement, qu’ils offrent une résistance aux craintes xénophobes car ils sont convaincus que le Canada peut être un pays accueillant."
En tant que femme kanyen’keha:ka (mohawk) et membre active de longue date de la communauté autochtone urbaine de Hamilton, je continue d'entretenir des liens avec ma réserve, le territoire mohawk de Tyendinaga, les Mohawks de la baie de Quinte. La communauté est très importante à mes yeux ainsi que la culture mohawk.
Les Métis peuvent avoir un pied dans ces deux mondes, et je crois que nous sommes ici pour aider à réconcilier les différences entre les personnes, les cultures, le temps, les lieux et les douleurs profondes.
« Nous parvenons à de meilleurs résultats quand nous travaillons ensemble, dit-il. Nous sommes tous liés et devrions nous traiter mutuellement comme des frères et sœurs. »
« La réalité », explique Voyageur, « c’est qu’il y a beaucoup de désinformations sur la communauté autochtone. Beaucoup d’écrits sont préjudiciables. Ils ne rapportent pas les faits de façon exacte parce qu’entre les opinions et les faits, il existe une différence. En s’inscrivant dans le système scolaire, la discrimination empêche le changement. »
J’ai donc trouvé le moyen de faire germer l’idée selon laquelle nous sommes des nations et souverains.
Alors qu'il rédige sa thèse sur l'écart actuel de financement auprès des populations autochtones dans le cadre de ses études à l'Université de Regina, son action quotidienne renforce le besoin d'égalité. « On voit les différences », déclare paisiblement M. Taypotat. « Finançons nos enfants. »”
Je reconnais mon travail comme étant de l’activisme culturel.C’est une affirmation de l’existence, de la culture et du mode de vie autochtones.
J'ai espoir que le Canada s'efforce d'apporter la paix auprès de nos citoyens dans le respect les uns envers les autres, et que notre gouvernement travaille avec le peuple autochtone afin de créer et de mettre en œuvre des initiatives socio-économiques pour aider ce dernier à se sortir des conditions du tiers monde dans lesquelles il vit.
Ayant élevé mes enfants dans la ville multiculturelle de Richmond, en Colombie-Britannique, je n’ai jamais eu réellement besoin de leur expliquer le racisme, jusqu’au jour où ils ont clairement constaté que les membres des Premières Nations n'étaient pas traités comme les autres Canadiens.
« Ce qu’on entend par pouvoir, dans l’esprit autochtone, c’est la capacité de transmettre du pouvoir aux gens qui nous entourent : les amener à son niveau, les aider à se sentir bien, à se sentir forts, à se sentir confiants. »
« J'espère que nous nous pardonnerons les uns aux autres ainsi qu'à nous-mêmes, et que nous tournerons notre attention vers l'édification du Canada imaginé aux premiers temps du peuplement, afin de bâtir le pays dont les gens ont rêvé lorsqu'ils ont décidé d'y élire domicile. »