Glossaire de la FCRR

La Fondation canadienne des relations raciales entretient un glossaire contenant les définitions des concepts clés liés aux relations interraciales, à la promotion de l’identité canadienne, à l’appartenance et aux droits et responsabilités liés à la citoyenneté.

À propos du glossaire

Cette liste comprend de nombreux termes couramment utilisés aujourd’hui dans le discours sur la lutte contre le racisme et l’équité. Ils proviennent de diverses sources, dont la plupart sont énumérées ci-dessous. De nombreux termes sont tombés dans le domaine public depuis si longtemps que la source de la définition originale n’est plus connue, car ils sont passés dans le langage courant. La terminologie dans ce domaine étant en constante évolution, cette liste reste un travail en cours. Si des divergences apparaissent au cours d’une session de formation ou d’une discussion, il est préférable de prendre un moment pour déterminer la compréhension actuelle et les raisons pour lesquelles les gens pourraient être plus à l’aise pour ajouter d’autres définitions à la liste dans le contexte actuel. 

Glossaire adapté des sources suivantes

African Canadian Legal Clinic. (2004) Fact Sheet: What is Anti-Black Racism?

Chartand, P. (1992) « Terms of Division: Problems of ‘Outside-Naming’ for Aboriginal People in Canada. Journal of Indigenous Studies, 1.

Canadian Council for Refugees.

Council on Interracial Books for Children, New York

Endicott, Fran and Mukherjee, Alok, (1987) A Glossary of Terms developed for a workshop on anti-discriminatory organizational change.

Lee, E., (1985) Letters to Marcia: A Teacher’s Guide to Anti-racist Education, Cross Cultural Communication .Toronto.

Lockhart, A. R., (1986) Human Rights Training, Ontario Ministry of Correctional Services. Toronto.

Mock, Karen R., (1988) Race Relations Training: A Manual for Practitioners and Consultants, Ontario Race Relations Directorate, Ministry of Citizenship, Toronto.

Mock, Karen R., (1992) A Glossary of Terms. Race and Ethnocultural Equity in the Justice System. Western Judicial Education Centre, Saskatoon.

Ontario Human Rights Commission. (2003) Paying the Price: The Human Cost of Racial Profiling. Toronto.

Ontario Ministry of Citizenship,(1988) Intercultural Communications Workshop.

Peel District School Board (2000) The Future We Want: Building an Inclusive Curriculum. Mississauga, Ontario.

Thomas, B., (1987) Multiculturalism at Work, YWCA of Metropolitan Toronto.

Toronto District School Board (2003) Teaching About Human Rights: 9/11 and Beyond. Field Test Edition.

University of Guelph (2002) Human Rights at the University of Guelph. www.uoguelph.ca/hre

Wood, D., (1988) Cultural Heritage…Your Neighbourhood, Alberta Educational Communications Corp.

Youth Action Network, www.youthactionnetwork.org/rac/Fireitup/Fireitup.

Youth Environmental Network, Green Justice Resource Kit http://www.queensu.ca/positivespace/glossary.htm#5

Ontario’s Equity and Inclusive Education Strategy  http://www.edu.gov.on.ca/eng/policyfunding/EquityQuickFacts.pdf

University of Berkeley Gender Equity Resource Centre http://geneq.berkeley.edu/lgbt_resources_definiton_of_terms

Dancing on Live Embers: Challenging Racism in Organizations by Tina Lopes & Barb Thomas

People’s Institute for Survival and Beyond http://www.pisab.org/

EUMC Working Definition of Antisemitism

Wikipedia

Titre de l’article (ordre alphabétique)Description
AcceptationAffirmation et reconnaissance de ceux dont la race, la religion, la nationalité, les valeurs, les croyances, etc. sont différentes des siennes. L’acceptation va au-delà de la «tolérance», ce qui représente une «acceptation» de la différence plutôt que de l’approuver ou de l’approuver.
AcculturationProcessus d’évolution psychosociale par lequel un groupe ou un individu d’un groupe donné assimile les valeurs culturelles d’un autre groupe national, ethnique, social, religieux ou linguistique. L’inverse est aussi possible, c’est-à-dire que la population d’un pays d’accueil peut intégrer et adopter les valeurs d’un groupe minoritaire.
Action positive (ou action affirmative)Terme faisant référence à un ensemble d’actions, de politiques ou de programmes explicites conçus pour favoriser, à tous les niveaux d’emploi et d’éducation, l’entière participation d’individus ou de groupes précédemment exclus. (On parle aussi de programme « d’intégration active »)
AlliéMembre d’un groupe s’efforçant de mettre fin à la forme de discrimination que son groupe fait subir à un individu d’un autre groupe ou à un groupe désigné.
Anti-oppressionStratégies, théories et actions qui remettent en cause les inégalités / injustices sociales et historiques qui font désormais partie de nos systèmes et institutions et permettent à certains groupes de dominer d’autres.
Anti-racismeUn processus de changement actif et cohérent visant à éliminer le racisme individuel, institutionnel et systémique.
AntisémitismeHostilité ou haine latente ou manifeste, ou discrimination dirigée contre les Juifs ou le peuple juif, pour des raisons liées à leur religion, leur origine ethnique ainsi qu’à leur patrimoine culturel, historique, intellectuel et religieux. L’antisémitisme se manifeste également par des actes individuels de violence, du vandalisme, par la destruction organisée de communautés entières ou le génocide. Plus récemment, de telles manifestations visaient aussi l’État d’Israël, perçu comme une collectivité juive.
ApartheidTerme afrikaans créé pour décrire le système sud-africain de ségrégation institutionnalisé accordant un pouvoir de domination aux Blancs. Entre 1960 et 1991, l’Afrique du Sud mit en place un programme de ségrégation faisant valoir la ségrégation territoriale et la répression policière. Cette politique officielle de l’État visait à séparer les Sud-Africains de race noire et ceux de race blanche, de façon à opprimer et à dominer les personnes de race noire, tout en enrichissant celles de race blanche à leurs dépens. Seuls les citoyens dits « blancs » de l’Afrique du Sud avaient le droit de vote, d’occuper une fonction au sein du gouvernement et de jouir de nombreux autres privilèges.
AssimilationAdoption intégrale, par un individu ou un groupe, de la culture, des valeurs et des modèles de comportement d’un groupe de différente nationalité, religion ou langue au point d’abandonner leur propre culture d’origine. Peut être volontaire ou forcée.
Assimilation CulturelleL’adoption intégrale par un individu ou un groupe de la culture, des valeurs et des schémas d’un éthos social, religieux, linguistique ou national différent, ce qui entraîne la diminution ou l’élimination des caractéristiques attitudinales et comportementales de l’individu ou du groupe d’origine. Peut être volontaire ou forcé.
AttitudeÉtat d’esprit qui nous pousse à réagir d’une certaine façon face à une situation ou une personne donnée; ensemble de jugements, de croyances, d’émotions et de réactions habituelles.
AutochtonesTerme servant à désigner collectivement les descendants des Premières nations de l’Amérique du Nord, à savoir les Indiens, les Métis et les Inuits. Il s’agit de trois peuples distincts possédant chacun leur patrimoine, leurs langues, leurs habitudes culturelles, leurs croyances spirituelles, leur histoire et leurs objectifs politiques.
Autonomie gouvernementale autochtoneL’autonomie gouvernementale autochtone est la structure officielle par laquelle les communautés peuvent contrôler l’administration de leurs citoyens, de leurs terres, de leurs ressources et des programmes et politiques connexes, au moyen d’accords avec les gouvernements fédéral et provinciaux. Les accords d’autonomie gouvernementale portent sur: la structure et la responsabilité des gouvernements autochtones, leurs pouvoirs législatifs, leurs arrangements financiers et leur responsabilité de fournir des programmes et des services à leurs membres. L’autonomie gouvernementale permet aux gouvernements autochtones de travailler en partenariat avec d’autres gouvernements et le secteur privé afin de promouvoir le développement économique et d’améliorer les conditions sociales.
BandeUne communauté d’Indiens inscrits reconnue par le gouvernement fédéral en vertu de la Loi sur les Indiens. Il y a plus de 600 bandes indiennes reconnues au Canada. Les bandes ont souvent des terres réservées pour leur usage collectif (voir «Réserve»). Chaque bande a son propre conseil d’administration, composé généralement d’un chef et de plusieurs conseillers. Les membres d’un groupe partagent des valeurs, des traditions et des pratiques communes ancrées dans leur héritage ancestral. Aujourd’hui, de nombreuses bandes indiennes préfèrent utiliser le mot «Première nation» pour décrire leurs communautés.
BiaisUne opinion subjective, une préférence, un préjugé ou une inclination, souvent formés sans justification raisonnable, qui influent sur la capacité d’un individu ou d’un groupe d’évaluer une situation particulière de manière objective ou précise.
Voir « Crainte raisonnable de partialité »
BilinguismeFait de parler ou de posséder parfaitement deux langues; politique officielle du Canada selon laquelle le français et l’anglais sont les deux langues officielles du pays.
Blanc (caucasien)Caractéristique sociale. Ce terme décrit les personnes appartenant au groupe dominant au Canada. Il est reconnu que de nombreuses personnes de race blanche sont elles aussi confrontées à la discrimination en raison de leur statut social, de leur sexe, de leur origine ethnique, de leur religion, de leur âge, de leur langue ou de leur origine géographique. Le fait d’être caucasien ne réduit en rien les différentes formes de discrimination affectant les peuples de certaines origines, tels les Italiens, les Portugais, les Juifs, les Arméniens, les Grecs.
Canadiens noirs/Canadiens d’origine africaineCanadiens d’origine africaine; personnes d’ascendance africaine et qui se définissent comme telles.
CapacitismeUn système de croyance qui considère les personnes handicapées comme moins dignes de respect et de considération, moins capables de contribuer et de participer, ou de moins de valeur intrinsèque par rapport aux autres. Le capacitisme peut être conscient ou inconscient et peut être ancré dans des institutions, des systèmes ou la culture plus large d’une société. Cela peut limiter les opportunités des personnes handicapées et réduire leur inclusion dans la vie de leurs communautés.
CensureLe fait d’appliquer une politique ou un programme conçu pour interdire, en totalité ou en partie, la publication d’information, de sources, de documents divers, d’œuvres artistiques, de lettres ou d’idéologies jugés inacceptables ou dangereux, ou l’accès à ceux-ci, pour des raisons politiques, morales ou religieuses.
ColonialismeTerme qui se rapporte habituellement à la période de la colonisation européenne, amorcée par l’arrivée de Christophe Colomb en Amérique (1492) et qui s’est ensuite poursuivie en Asie et en Afrique. Ce régime s’est manifesté de différentes façons : des colonies de pionniers, comme au Canada, aux colonies sous tutelle comme celles de l’Inde sous le régime britannique. Le colonialisme diffère également selon l’époque et les pays colonisés. Par exemple, le régime politique du colonialisme français était différent de celui des Anglais.
Colonialisme de colon / colonDans le contexte des relations interraciales, le terme désigne la population non autochtone d’un pays. Le colonialisme des colons fonctionne à travers le remplacement des populations autochtones par une société de colonisation envahissante qui, avec le temps, développe une identité et une souveraineté distinctes. Au Canada et dans d’autres pays, l’ascension de la culture des colons a entraîné la rétrogradation et le déplacement de communautés autochtones, ce qui a entraîné des avantages non acquis.
Communications interculturellesÉchanges entre deux parties dont l’origine culturelle, ethnique ou linguistique est différente.
ConciliationProcessus de communication informelle ayant pour objectif d’amener les parties à établir un dialogue constructif, à réduire le nombre de questions en litige et à trouver des moyens de coopérer à la résolution du conflit. La conciliation/ médiation vise à régler à l’amiable les conflits racistes ou ethniques sans recours aux tribunaux.
Crainte kraisonnable de partialitéTerme juridique utilisé pour déterminer si la décision d’un juge peut avoir été influencée par un parti pris. Le critère consiste à déterminer si une personne raisonnable dûment informée comprendrait que le juge avait un parti pris conscient ou inconscient.
Crime haineuxLe code pénal canadien définit le crime de haine comme une infraction commise dans le but d’intimider, de blesser ou de terrifier non seulement une personne, mais aussi tout un groupe de personnes auquel la victime appartient. Les crimes sont motivés par la haine, les préjugés ou les partis pris fondés sur des motifs tels que la couleur, la race, la religion, l’origine ethnique, l’orientation sexuelle, l’identité ou l’expression de genre, ou le handicap mental ou physique. Dans de tels cas, les principes de détermination de la peine du Code (section 718.2) peuvent être appliqués pour imposer une peine plus lourde. Comme indiqué dans une entrée séparée, les délits de propagande haineuse sont couverts par des sections spécifiques du Code.
CroyanceCe qui est défini par un système reconnu et une profession de foi, comprenant à la fois des convictions et des observances ou un culte. La foi en un dieu ou en des dieux, ou en un être suprême ou une divinité n’est pas une condition essentielle de la définition de croyance.
Croyance systémiqueFait référence aux moyens par lesquels les normes, systèmes, structures et institutions culturelles et sociales, directement ou indirectement, consciemment ou non, favorisent, maintiennent ou enchâssent un avantage (dés) différencié pour les individus et les groupes en fonction de leur foi (compris au sens large). – systèmes de croyances religieuses)
CultureTraditions qui caractérisent un groupe d’individus ayant les mêmes traditions historiques, religieuses, linguistiques, ethniques ou sociales, et qui transmet, renforce et modifie ces idées, valeurs et croyances, d’une génération à l’autre. Il en résulte une série d’attentes quant au comportement adopté dans des contextes relativement similaires.
DiscriminationRefus de reconnaître les droits et les libertés d’une personne ou d’un groupe en raison de caractéristiques personnelles et de l’appartenance à un groupe donné, pour ce qui a trait à l’éducation, au logement, à la santé, à l’emploi et à l’accès aux produits, aux services et aux installations offerts. Comportement résultant de la distinction faite entre des gens en raison de leurs différences, sans considération du mérite personnel, et qui se solde par des inégalités de traitement. Différence de traitement survenant par exemple en raison de la race, la nationalité, la religion ou l’origine ethnique.
Discrimination fondée sur la classe socialeEnsemble de pratiques et de croyances culturelles, institutionnelles et individuelles assignant différentes valeurs aux gens selon leur statut socioéconomique, entraînant de ce fait un traitement différentiel.
Discrimination racialeSelon la Convention internationale sur l’élimination de toutes les formes de discrimination raciale, dont le Canada est signataire, « l’expression « discrimination raciale » vise toute distinction, exclusion, restriction ou préférence fondée sur la race, la couleur, l’ascendance ou l’origine nationale ou ethnique, qui a pour but ou pour effet de détruire ou de compromettre la reconnaissance, la jouissance ou l’exercice, dans des conditions d’égalité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales dans les domaines politique, économique, social et culturel ou dans tout autre domaine de la vie publique ».
Discrimination systémiqueInstitutionnalisation de la discrimination par voie de politiques et de pratiques, entraînant, de façon volontaire ou non, de la discrimination à l’égard de nombreux groupes minoritaires. Ce type de discrimination se produit dans les entreprises et les organismes où les politiques, les pratiques et les procédures (par exemple systèmes d’emploi – conditions de travail, pratiques d’embauchage, procédures d’octroi des promotions, etc.) excluent certains membres des groupes dits « racialisés » ou constituent des obstacles auxquels ils sont confrontés. La discrimination systémique résulte également de certaines lois et règlements gouvernementaux. (Ce type de discrimination s’inscrit dans le « racisme institutionnel »)
DiversitéExistence d’un large éventail de qualités et de caractéristiques humaines au sein d’un groupe, d’une organisation ou d’une société. Terme utilisé pour décrire tout ce qui différencie les individus entre eux et de plus en plus employé au Canada pour décrire les programmes mis en œuvre en milieu de travail qui visent à réduire la discrimination et à promouvoir l’égalité des chances pour tous les groupes. La diversité peut revêtir divers aspects, comme l’origine ethnique, culturelle, linguistique, raciale, la religion et le statut socioéconomique, pour ne mentionner que ceux-ci.
Dominance intérioriséeAdoption totale d’une alliance de supériorité et de dominance et l’interaction sociale qui en résulte.
Droits ancestrauxLes droits ancestraux renvoient aux pratiques, traditions et coutumes qui distinguent la culture unique de chaque Première nation et étaient pratiquées avant le contact avec l’Europe; droits que détiennent les peuples autochtones du Canada en raison de l’utilisation et de l’occupation ancestrales de la terre. Les exemples incluent le droit de chasser, piéger et pêcher sur des terres ancestrales. Les droits ancestraux varient d’un groupe à l’autre en fonction des coutumes, des pratiques et des traditions qui ont formé leurs cultures distinctives. Les droits ancestraux sont protégés en vertu de l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1982.
Droits de la personneTerme faisant référence à l’ensemble des droits qui protègent chaque individu du harcèlement et de la discrimination dans sa vie quotidienne et en milieu de travail. Les politiques et la législation en matière des droits de la personne visent à créer un climat où règnent la dignité et le respect de tous, quel que soit l’âge, l’origine ancestrale, la citoyenneté, la couleur de la peau, les croyances, les incapacités physiques ou mentales, l’origine ethnique, le statut familial, le sexe, l’état civil, le lieu d’origine, la race, l’orientation sexuelle ou le statut socio-économique.
Éducation antiracisteApproche servant à promouvoir l’identification de pratiques, de politiques, d’attitudes et de comportements sous-jacents au racisme et de modifier ceux-ci afin d’éradiquer le racisme sous toutes ses formes.
Éducation inclusiveUne éducation fondée sur les principes d’acceptation et d’inclusion de tous les élèves. Les étudiants se voient reflétés dans leur programme, leur environnement physique et l’environnement plus large, dans lequel la diversité est honorée et tous les individus sont respectés.
Éducation multiraciale/ multiculturelleTerme général utilisé pour décrire un ensemble structuré d’activités et de programmes éducatifs visant à assurer et à améliorer la compréhension et le respect des différences culturelles. Ce terme implique le plus souvent l’inclusion des différences raciales, ethniques, religieuses, linguistiques, nationales, internationales et politiques, et les valeurs des divers groupes d’une société pluraliste.
ÉmigrationFait de quitter son domicile ou son pays pour aller s’établir ailleurs pour des raisons personnelles, économiques, politiques, religieuses ou sociales.
ÉquitéUne condition ou un état de traitement juste, inclusif et respectueux de toutes les personnes. Équité ne signifie pas traiter les gens de la même manière, sans égard aux différences individuelles.
Équité d’emploiTerme qui fait référence au programme établi dans le but d’éliminer les obstacles à l’égalité d’emploi pour des raisons étrangères aux compétences en identifiant et en éliminant les pratiques, les politiques et les mesures discriminatoires, en corrigeant les effets d’une discrimination passée et en assurant la représentation équitable des groupes désignés.
EthnicitéEnsemble des croyances, comportements et traditions qui unissent un groupe ayant des éléments de patrimoine culturel communs, notamment la langue, l’histoire, le lieu d’origine, la religion et l’origine ethnique ou culturelle. Par diversité ethnique, on entend la présence de plusieurs groupes ethniques au sein d’une société ou d’un pays et la pluralité de ces groupes.
EthnocentrismeTendance à percevoir les autres en prenant pour modèle de référence son propre groupe et ses coutumes; tendance à privilégier son groupe social, son pays et ses coutumes.
EurocentrismeIdéologie qui tend à privilégier la culture, la civilisation et les valeurs occidentales et plus particulièrement européennes dans la culture mondiale, et selon laquelle on fait référence à l’histoire selon une perception et une expérience européennes.
Exigence professionnelle de bonne foiCondition préalable en milieu de travail directement liée aux exigences d’un travail spécifique et que les employeurs peuvent prendre en compte lors de la prise de décision concernant l’embauche et le maintien en poste des employés.
GénocideDécisions et mesures délibérées adoptées par un groupe ou un peuple en vue d’anéantir systématiquement un autre groupe, habituellement par l’assassinat collectif. Ce terme est également employé dans l’expression « génocide culturel » pour décrire la destruction de l’identité culturelle d’un peuple.
Gens de couleurTerme s’appliquant à tous les membres des groupes raciaux ou ethniques non blancs. Il est habituellement utilisé par les membres des groupes racialisés à la place du terme « minorité visible ».
Groupe culturelGroupe de personnes ayant les mêmes croyances, normes comportementales, valeurs, langue, manières de penser et de percevoir le monde.
Groupe d’activités haineusesGroupe impliqué dans des pratiques parmi les plus destructives de discrimination fondée sur les droits de la personne, car elles incitent à la haine à l’égard de groupes identifiables. Les groupes de propagande haineuse s’adonnent à l’étiquetage, au dénigrement et à des actes de violence contre par exemple des immigrants, des personnes ayant une incapacité physique ou mentale, des membres de groupes racialisés, religieux ou culturels, ou de personnes homosexuelles.
Groupe dominantTerme faisant référence au groupe considéré comme étant celui qui contrôle l’essentiel des normes et des valeurs régissant une société.
Groupe ethniqueGroupe de personnes ayant un patrimoine, des ancêtres ou un passé historique communs et qui ont souvent des caractéristiques physiques, culturelles, linguistiques et religieuses distinctes.
Groupe minoritaireTerme faisant référence à un groupe de personnes qui se trouve soit en nombre inférieur dans une société, ou qui y a peu ou aucun pouvoir d’accès social, économique, politique. Les droits des minorités sont protégés par la Charte canadienne des droits et libertés de la personne, les lois et les codes sur les droits de la personne, et la Convention des Nations Unies sur les droits des minorités
Groupes désignésGroupes sociaux dont les membres se sont traditionnellement vu refuser l’égalité d’accès en matière d’emploi, d’éducation, de services sociaux, de logement ou autre en raison de leur appartenance à leur groupe. En Ontario, les groupes désignés sont les minorités dites visibles, les femmes, les Autochtones et les personnes handicapées.
HolocausteAncien sacrifice religieux israélite dans lequel la victime était entièrement brûlée, ce terme désigne une importante destruction avec perte de vies humaines. Employé avec une majuscule ou non, ce terme s’applique en particulier à l’extermination de plus de six millions de Juifs par les Nazis et leurs collaborateurs au cours de la Deuxième guerre mondiale.
Holodomor (ukrainien: tuer de faim)Ce terme désigne la famine provoquée par l’homme en Ukraine (1932-1933), qui a causé la mort de 10 millions d’Ukrainiens morts de faim et de malformations congénitales. L’Holodomor est reconnu comme un acte de génocide par le gouvernement du Canada.
ImmigrantPersonne qui quitte son pays d’origine avec l’intention de s’installer dans un autre afin d’améliorer sa qualité de vie ou pour avoir de meilleures possibilités d’emploi et autres. Cette migration peut se produire pour des raisons personnelles, politiques, religieuses, sociales ou économiques. Le terme d’immigrant fait parfois l’objet d’un usage incorrect pour désigner, implicitement ou explicitement, les personnes de couleur ou les personnes d’origine ethnique non dominante.
Impact négatifImpact numérique, souvent non prévu, des pratiques en matière d’emploi qui excluent d’une façon disproportionnée des groupes désignés. Indicateur de discrimination systémique possible, il ne s’agit pas d’une mesure discriminatoire.
InclusionLa mesure dans laquelle divers membres d’un groupe (société / organisation) se sentent valorisés et respectés.
IndienTerme historiquement utilisé pour identifier et effacer les différences entre les peuples autochtones d’Amérique du Sud, d’Amérique centrale et d’Amérique du Nord. Le terme « Indien » « a été reconnu comme étant péjoratif et incorrect dans son histoire et son usage, mais son utilisation au Canada persiste. en raison de la persistance des définitions du mot «Indien» dans la Loi sur les Indiens (1876) et, plus récemment, de l’incorporation des droits ancestraux dans la Loi constitutionnelle de 1982, tandis que certains peuples autochtones du Canada se En tant que «  » Indien «  », le terme «  » Indien «  » par des non-autochtones se limite généralement à des discussions sur les définitions et les préoccupations législatives.
Indien des traitésLes Indiens inscrits appartenant à une Première nation ou à une bande dont les ancêtres ont signé un traité avec la Couronne et, par conséquent, ont droit aux avantages de ce traité.
Indien non inscritMembre d’une Première nation qui se considère comme Indien ou comme membre d’une Première nation, mais qui n’est pas reconnu comme tel en vertu de la Loi sur les Indiens. Ce terme ne s’applique pas aux Inuits ni aux Métis car ceux-ci ne sont pas inclus dans la Loi sur les Indiens.
InstitutionsTerme faisant référence aux organisations sociales relativement stables par l’intermédiaire desquelles se réalisent les actions collectives (par ex. gouvernement, entreprises, syndicats, écoles, organisations religieuses, tribunaux, corps policiers).
IntégrationProcessus visant à intégrer plusieurs groupes dans un contexte social unique; s’applique généralement aux interactions interraciales dans les secteurs du logement, de l’éducation, de la politique et le secteur socio-économique. Les personnes « intégrées » conservent leur identité culturelle. L’intégration peut consister en un ensemble de politiques et de mesures visant à éliminer la ségrégation.
InterculturalismeAu Québec, une alternative au multiculturalisme. L’interculturalisme accepte la primauté de la culture francophone et cherche ensuite à intégrer d’autres minorités dans une culture publique commune, tout en respectant leur diversité.
IntersectionnalitéTerme qui décrit la nature inter-reliée de l’origine ethnique, de la race, des croyances et autre, et ses effets culturels, institutionnels et sociaux sur certains groupes ainsi que la façon dont elle s’inscrit dans les systèmes existants au point de définir la personne.
IntoléranceSectarisme ou étroitesse d’esprit se traduisant par le refus de reconnaître ou de respecter les personnes d’origine, d’opinion ou de croyance différente de la sienne.
InuitsTerme qui désigne les Autochtones du Canada qui vivent au-delà de la limite forestière du Nord canadien, dans le Nunavut, les Territoires du Nord-Ouest, le Nord du Québec ou au Labrador. Le terme « Inuit » est un mot de la langue inuktitut qui signifie « les gens ».
IslamophobieTerme récemment créé qui fait référence à l’expression de craintes, de stéréotypes négatifs, de préjugés ou d’actes d’hostilité vis-à-vis de la religion islamique et des Musulmans.
Justice socialeConcept basé sur la conviction que chaque individu et à chaque groupe d’une société donnée doit jouir des mêmes opportunités, de la même justice et des mêmes libertés civiques et des mêmes responsabilités et privilèges sociaux, éducatifs, économiques, institutionnels et moraux de cette société.
L’âgismeL’âgisme fait référence à deux concepts: une conception socialement construite des personnes âgées fondée sur des attitudes négatives et des stéréotypes sur le vieillissement et une tendance à structurer la société en partant du principe que tout le monde est jeune, ne répondant pas de manière appropriée aux besoins réels des personnes âgées. . L’âgisme comprend également la discrimination de nature plus systémique, telle que la conception et la mise en œuvre de services, de programmes et d’installations. La discrimination fondée sur l’âge implique de traiter les personnes de manière inégale en raison de leur âge d’une manière contraire aux droits de l’homme.
L’homophobieComprend une gamme d’attitudes et de sentiments négatifs à l’égard de l’homosexualité ou des personnes identifiées ou perçues comme étant lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres (LGBTQ2S). Cela a été défini comme le mépris, les préjugés, l’aversion, la haine ou l’antipathie. L’homophobie est observable dans des comportements critiques et hostiles tels que la discrimination et la violence
La censureLe fait de mettre en œuvre une politique ou un programme visant à supprimer, en tout ou en partie, la production d’informations telles que les sources, la littérature, les arts de la scène, la musique, le théâtre / films, les lettres, les documents ou les documents y ayant accès. idéologies considérées comme inacceptables ou dangereuses pour des raisons politiques, morales ou religieuses.
Langage inclusifTerme faisant référence au choix délibéré d’un vocabulaire évitant toute exclusion, involontaire ou implicite, de certains groupes, et qui évite l’utilisation de termes considérés à tort comme génériques, en particulier en ce qui a trait au genre.
Le colorismeUn préjugé ou une discrimination contre les personnes à la peau foncée, généralement parmi les personnes du même groupe ethnique ou racial; une forme d’oppression qui s’exprime par le traitement différentiel d’individus et de groupes en fonction de la couleur de la peau. En règle générale, le favoritisme est démontré envers ceux de teint plus clair, tandis que ceux de teint plus foncé subissent le rejet et les mauvais traitements.
Loi sur les IndiensLa Loi sur les Indiens, qui fut établie peu de temps après la formation de la Confédération, était un amalgame de la législation coloniale établie auparavant, mise à jour afin de refléter les besoins de l’État canadien émergeant et d’étendre et de permettre l’établissement européen à l’Ouest du pays et dans les autres régions. Cette loi fédérale régit les relations légales et politiques entre le gouvernement canadien et les Premières nations de tout le pays. Elle a fait l’objet de nombreux amendements. Depuis 1945, certains de ces éléments les plus draconiens ont été supprimés, conformément à la législation internationale sur les droits de l’homme, notamment en ce qui a trait aux droits civiques et politiques, et à l’opposition au génocide.
MajoritéTerme qui fait référence au groupe d’une société donnée qui est soit le plus nombreux, soit qui occupe un rang social supérieur ou qui contrôle d’autres groupes par son pouvoir social, économique, culturel, politique, militaire ou religieux.
MarginalisationUtilisé en référence à la race et à la culture, terme qui décrit le fait, pour des personnes n’appartenant pas au groupe dominant, d’être confrontées à des obstacles qui les empêchent de participer pleinement et de manière équitable à la vie de la société. Décrit également le fait d’être laissé pour compte ou d’être socialement réduit au silence.
MédiationTerme qui décrit une intervention ou une négociation menée par un tiers désintéressé, sans pouvoir exécutoire, dans un différend, en vue d’arriver à un règlement à l’amiable. Dans le contexte des relations raciales, elle vise à conclure une entente de nature formelle qui établit les étapes à parcourir par chaque partie en vue de rétablir des relations sociales harmonieuses et pacifiques.
MétisTerme faisant au départ référence aux personnes d’ascendance mixte indienne et française. Fait référence aux personnes qui s’identifient comme étant « métis », qui sont descendantes de la nation Métis ou qui sont acceptés comme telles par la nation Métis.
Minorité visibleTerme faisant référence aux personnes qui ne sont pas « blanches ». Bien qu’il s’agisse là d’un terme répandu au Canada dans la législation et les politiques sur les droits de la personne, les personnes ainsi désignées lui préfèrent le terme de « minorité racialisée » ou de gens de couleur.
MulticulturalismePolitique fédérale annoncée en 1971 et consacrée par la Loi de 1988 sur le multiculturalisme. Cette politique vise à renforcer la reconnaissance et le respect des divers groupes ethniques, culturels, raciaux et religieux et à soutenir leurs droits de préserver leur patrimoine tout en œuvrant à l’égalité de tous les Canadiens et toutes les Canadiennes.
ObstacleObstacle manifeste ou voilé; terme utilisé dans le domaine de l’équité pour décrire un obstacle systémique à l’équité en matière d’emploi et d’avancement. Doit être éliminé pour favoriser l’égalité.
Oppression intérioriséeTerme qui fait référence au fait d’intégrer dans sa culture les mauvais traitements récurrents subis par les membres de son groupe, d’accepter les messages négatifs transmis par le groupe dominant à leur sujet, et de s’emprisonner dans un rôle de victime.
Oppression SocialeL’oppression sociale fait référence à l’oppression qui est réalisée par des moyens sociaux et qui a une portée sociale – elle affecte des catégories entières de personnes. Ce type d’oppression inclut les mauvais traitements, l’exploitation et les abus systématiques d’un groupe (ou de plusieurs) groupes de personnes par un autre groupe (ou plusieurs groupes). Cela se produit chaque fois qu’un groupe détient le pouvoir sur un autre dans la société par le biais du contrôle des institutions sociales, ainsi que des lois, des coutumes et des normes de la société. Le résultat de l’oppression sociale est que les groupes de la société sont classés en différentes positions dans les hiérarchies sociales de la race, de la classe, du sexe, de la sexualité et de la capacité. Les membres du groupe de contrôle ou dominant bénéficient de l’oppression exercée par d’autres groupes par le biais de privilèges accrus par rapport aux autres, d’un meilleur accès aux droits et aux ressources, d’une meilleure qualité de vie et, globalement, de meilleures chances de réussite. Ceux qui subissent le choc de l’oppression ont moins de droits, moins d’accès aux ressources, moins de pouvoir politique, moins de potentiel économique, une santé moins bonne, des taux de mortalité plus élevés et des chances globales inférieures.
Originaire deUn terme général pour une personne originaire d’un endroit particulier. Ce terme est quelque peu ambigu, car de nombreuses personnes d’origine immigrée, nées en Amérique du Nord, se disent « canadiennes » ou américaines « autochtones ». La majuscule du mot est utilisée pour désigner les descendants des peuples autochtones, mais ne désigne pas une identité autochtone spécifique (telle que les Premières nations, les Métis ou les Inuits). En ce qui concerne les peuples autochtones, on le considère généralement comme dépassé.
Origine ancestraleLignée ou ancêtres dont une personne ou un groupe descend.
PatriarcatTerme qui fait référence à un type d’organisation familiale ou sociale basée sur l’autorité du père. Ensemble des normes, valeurs, croyances, structures et systèmes en place dans une telle organisation, qui confèrent aux hommes pouvoir, privilèges et supériorité, tout en marginalisant et en subordonnant les femmes.
Peuples autochtonesLes descendants des premiers habitants de l’Amérique du Nord. «Peuples autochtones» peut être utilisé pour décrire collectivement trois groupes reconnus dans la Loi constitutionnelle de 1982: les Premières nations / les Indiens, les Inuits et les Métis ». Ce sont des peuples séparés avec des histoires, des langues, des pratiques culturelles, des croyances spirituelles et des objectifs politiques uniques. Le mot «autochtone» est un terme générique qui désigne les trois peuples. Il n’est pas interchangeable avec «Premières nations» mais peut être utilisé indifféremment avec «peuples autochtones», nom collectif qui désigne les peuples originaires d’Amérique du Nord et leurs descendants. Il ne devrait pas non plus être utilisé pour désigner un ou deux des trois groupes reconnus.
PluralismeSystème qui accepte et valorise un certain niveau de pluralité en matière culturelle, linguistique, ethnique, religieuse ou autre. Les politiques sur le multiculturalisme et les relations interraciales, les codes des droits de la personne et la Charte canadienne des droits et libertés s’inscrivent dans la promotion d’un tel pluralisme.
Porajmos (Roma: le dévorant)Le terme nazi et ses collaborateurs ont été assassinés au cours de la Seconde Guerre mondiale. Le Porajmos est reconnu comme un acte de génocide par le gouvernement du Canada.
PouvoirCapacité d’influencer les autres et d’imposer ses propres croyances.
PréjugéOpinion, préférence, préjugé ou inclinaison, souvent conçu sans justification raisonnable, et qui influe sur la capacité d’un individu ou d’un groupe à évaluer une situation donnée de manière objective et exacte. Une crainte raisonnable de partialité existe lorsqu’un individu ou un groupe présume d’une situation et ne peut par conséquent l’évaluer équitablement en raison de préjugés.
Préjugés de classeEnsemble de pratiques et croyances individuelles, culturelles ou institutionnelles assignant une valeur aux gens selon leur statut socio-économique, entraînant de ce fait un traitement différentiel.
Première nationTerme qui fait référence à chacun des groupes culturels autochtones ou bande. Il existe au Canada 633 bandes des Premières nations, représentant 52 nations ou groupes culturels, où se parlent plus de 50 langues. La plupart des membres des diverses bandes préfèrent être désignés du nom de la nation à laquelle ils appartiennent, par ex. Cri, Déné, Pieds-Noirs. (APN)
PrivilègeJouissance des libertés, droits, avantages, accès ou possibilités dont bénéficient certaines personnes en raison de leur appartenance à un groupe donné ou de leur situation sociale.
Privilège BlancLes avantages inhérents que possède un Blanc sur la base de sa race dans une société caractérisée par l’inégalité raciale et l’injustice. Ce concept n’implique pas qu’une personne de race blanche n’a pas travaillé pour ses réalisations, mais plutôt qu’elle n’a pas rencontré d’obstacles rencontrés par d’autres.
Profilage racialToute action entreprise pour des raisons de sûreté, de sécurité ou de protection du public, et qui repose sur des hypothèses fondées sur la race, la couleur, l’origine ethnique, la religion ou le lieu d’origine plutôt que sur un soupçon raisonnable, dans le but d’isoler un individu à des fins d’examen ou de traitement différentiel. Le profilage peut se produire en raison d’une combinaison de ces facteurs, l’âge et le sexe pouvant également avoir une incidence sur le profilage racial (CODP).
Programme d’égalité d’accèsEnsemble de politiques, lignes directrices et mesures visant à éliminer toute pratique discriminatoire et à assurer l’accès et la pleine participation des groupes désignés à l’emploi, à l’éducation, aux services de logement et de santé, ainsi qu’aux biens et installations à la disposition de la population en général.
Projet de loi C-31Le nom avant la législation de la Loi de 1985 modifiant la Loi sur les Indiens. Cette loi a éliminé certaines dispositions discriminatoires de la Loi sur les Indiens. Le projet de loi avait trois objectifs principaux: lutter contre la discrimination fondée sur le sexe dans la Loi sur les Indiens, rétablir le statut d’Indien à ceux qui avaient été affranchis de force en raison de dispositions discriminatoires antérieures et permettre aux bandes de contrôler leur propre appartenance comme un pas en avant vers l’autonomie gouvernementale .
Propagande haineuseTerme qui fait référence aux idéologies et croyances disséminées sous forme écrite, verbale ou électronique afin de créer, de promouvoir, de perpétuer ou d’aggraver des attitudes et actions hostiles et haineuses ou de dénigrer les membres de groupes donnés.
RaceTerme qui fait référence à un groupe de personnes d’origine commune, reconnaissable par différentes caractéristiques physiques, telles la couleur de la peau, la forme des yeux, la texture des cheveux et les traits du visage. (Cette définition se rapporte à l’usage courant du terme race en matière de droits de la personne. Elle ne reflète cependant pas le débat scientifique actuel se déroulant au sujet de la validité des descriptions phénotypiques des individus et groupes d’individus.) Le terme est également employé pour désigner les catégories sociales selon lesquelles la société répartit les gens en fonction de telles caractéristiques.
RacialisationProcessus selon lequel des groupes en viennent à être socialement désignés comme étant différents, en raison de caractéristiques telles que leur race, origine ethnique, langue, situation économique, religion, culture, opinions politiques, et sont par conséquent sujets à un traitement inégal et différentiel reposant sur ces caractéristiques. (On rencontre parfois le terme « racisation » pour désigner cette notion).
RacismeTerme qui s’applique à toute action individuelle ou toute pratique institutionnelle par laquelle des personnes se voient traiter différemment en raison de la couleur de leur peau ou de leur origine ethnique. Cette distinction est souvent utilisée pour justifier la discrimination.
Racisme contre les NoirsTerme qui fait référence aux préjugés, aux stéréotypes et à la discrimination envers les personnes d’origine africaine. Il se manifeste dans la marginalisation sociale, économique et politique actuelle des Canadiens d’ascendance africaine au sein de la société.
Racisme culturelReprésentation des Autochtones, des Noirs, des gens de couleur ou d’origine ethnique diverse dans les médias, les manuels scolaires et la littérature comme étant par nature « inférieurs », « sauvages » « primitifs » ou « mauvais ». Principe détenu par une société d’accueil qui dévalorise et stéréotype ses groupes minoritaires.
Racisme environnementalTerme qui fait référence au racisme systémique, c’est-à-dire à toute politique, pratique ou directive liée à l’environnement et qui touche différemment ou défavorise (intentionnellement ou non) des individus, des groupes ou des communautés en raison de leur race ou de leur couleur. Les gens de couleur, les groupes autochtones, les gens de la classe ouvrière et les personnes à faible revenus se trouvent exposées de manière disproportionnée aux dangers environnementaux et aux risques que présentent des substances industrielles toxiques, l’air pollué, l’eau insalubre, les conditions de travail nuisibles à la santé et l’emplacement d’installations dangereuses et toxiques, telles que des incinérateurs et des décharges de déchets toxiques.
Racisme individuelPréjugés, attitudes et actions individuelles, conscientes ou non, à l’endroit d’un autre individu en raison de son appartenance à un groupe ou de la couleur de sa peau et qui a pour conséquences de le priver de certains droits en matière d’emploi et de logement, par exemple.
Racisme institutionnelvoir « Discrimination systémique »
RacisteTerme définissant tout individu, institution ou organisme dont les croyances ou les actes laissent entendre (intentionnellement ou non) que certaines races possèdent des traits négatifs ou inférieurs. Terme qualifiant également la discrimination raciale associée aux politiques, pratiques ou procédures mises en œuvre par une institution, une société ou un organisme qui, bien que s’appliquant à tout le monde et semblant justes, entraînent l’exclusion ou entravent l’avancement des groupes marginalisés, et perpétuent par conséquent le racisme.
Est un réfugié au sens de la Convention toute personne qui, craignant avec raison d’être persécutée du fait de sa race, de sa religion, de sa nationalité, de son appartenance à un groupe social ou de ses opinions politiques : soit se trouve hors du pays dont elle a la nationalité et ne peut ou, du fait de cette crainte, ne veut se réclamer de la protection de ce pays; soit, si elle n’a pas de nationalité, se trouve hors du pays dans lequel elle avait sa résidence habituelle, ne peut ou, en raison de cette crainte, ne veut y retourner; et toute personne qui n’a pas perdu son statut de réfugié au sens de la Convention. L’expression « au sens de la Convention » fait référence à la convention de Genève du 28 juillet 1951 relative au statut des réfugiés et au protocole d’entente signé à New York le 31 janvier 1967.
Relations racialesTerme faisant référence aux interactions entre personnes d’origine ethnique différente dans un contexte interracial. En pratique comme en théorie, ce terme sous-entend des relations harmonieuses. Les deux éléments essentiels aux relations raciales positives sont l’élimination de l’intolérance raciale résultant d’attitudes préjudiciables, et la suppression de désavantages raciaux découlant d’un racisme systémique.
RéseauTerme qui fait référence à un groupe de personnes ayant des intérêts communs, qui échangent de l’information de façon spontanée ou officielle, sans recours à une autorisation particulière ou à une hiérarchie dominante.
RéserveUne réserve est une parcelle de terrain sur laquelle la Couronne (gouvernement du Canada) détient le titre de propriété, à l’usage et au profit d’une Première nation donnée. Un ajout à une réserve est une parcelle de terrain ajoutée aux terres de réserve existantes d’une Première nation ou qui crée une nouvelle réserve. Les terres peuvent être ajoutées adjacentes aux terres de réserve existantes (contiguës) ou séparées des terres de réserve existantes (non contiguës). Un ajout à la réservation peut être ajouté en milieu rural ou urbain. Le terme «réservation» est utilisé uniquement aux États-Unis et ne s’applique pas au Canada.
SectairePersonne qui professe des idées étroites, fait preuve d’intolérance ou est obstinément ancrée dans une attitude remplie de préjugés.
SégrégationSéparation sociale, physique, politique et économique de différents groupes de gens, se rapportant en particulier aux obstacles idéologiques et structurels aux libertés civiles, à l’égalité des chances et de la participation des minorités au sein d’un groupe racial, ethnique, religieux, linguistique ou social majoritaire. La ségrégation peut être une entente mutuellement acceptée, mais elle est le plus fréquemment forcée par le groupe majoritaire et ses institutions.
SexismePréjugés ou discriminations basés sur le sexe, généralement mais pas nécessairement envers les femmes; comportements, conditions ou attitudes qui favorisent les stéréotypes des rôles sociaux basés sur le sexe. Le sexisme peut être conscient ou inconscient et peut être ancré dans des institutions, des systèmes ou la culture plus large d’une société. Cela peut limiter les opportunités des personnes handicapées et réduire leur inclusion dans la vie de leurs communautés.
Shoah (de l’hébreu, ce qui signifie « catastrophe »)Terme désignant l’assassinat de 6 millions de Juifs parrainé par l’État par le régime nazi (1933-1945) et leurs collaborateurs. Il diffère de «Holocaust» (qui, dans certaines utilisations, fait référence aux Roms, aux homosexuels et à d’autres) en ce qu’il est utilisé spécifiquement en référence aux victimes juives du nazisme.
StéréotypeUne généralisation préconçue d’un groupe de personnes. Cette généralisation attribue les mêmes caractéristiques à tous les membres du groupe, indépendamment de leurs différences individuelles.
Titre aborigèneUn terme juridique qui reconnaît le droit ancestral inhérent à une terre ou à un territoire. Le système juridique canadien reconnaît le titre aborigène comme un droit asui generis, ou un droit collectif unique d’utilisation et de juridiction des territoires ancestraux d’un groupe.
ToléranceRespect de la liberté d’autrui, de ses manières de penser et d’agir; respect des opinions politiques et religieuses d’autrui même si on ne les partage pas. Appliqué aux relations raciales, ce terme signifie la reconnaissance de ceux dont la race, la religion, la nationalité, les valeurs et croyances sont différentes des nôtres.
TraitéUn accord négocié entre une Première nation et les gouvernements fédéral et provinciaux énonçant ses droits en matière de terres et de ressources dans une zone déterminée. Il peut également définir l’autorité d’autonomie gouvernementale d’une Première nation. Le gouvernement du Canada et les tribunaux comprennent que les traités entre la Couronne et les peuples autochtones sont des accords solennels énonçant des promesses, des obligations et des avantages pour les deux parties.
Violence Latérale«Violence déplacée dirigée contre ses pairs plutôt que sur ses adversaires. Cette construction est un moyen d’expliquer la violence minorité sur minorité dans les pays développés. C’est un cycle d’abus qui trouve ses racines dans des facteurs tels que: la colonisation, l’oppression, les traumatismes intergénérationnels et les expériences actuelles de racisme et de discrimination.
Violence verticaleUn terme utilisé pour décrire les comportements abusifs envers ceux qui occupent des postes moins puissants. La violence verticale est un terme large qui peut inclure l’intimidation, le harcèlement, l’intimidation ou des actes de violence physique. Il peut se produire sur le lieu de travail, dans les écoles ou dans des contextes sociaux. Voir: « Violence latérale »
XénophobieCrainte ou haine irrationnelle des étrangers, de leurs cultures et de leurs coutumes.

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