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Le danger de politiser les relations raciales

La mission de la FCRR, conformément à la Loi sur la Fondation canadienne des relations raciales, est de faciliter, dans l’ensemble du pays, le développement, le partage et la mise en œuvre de toute connaissance ou compétence utile en vue de contribuer à l’élimination du racisme et de toute forme de discrimination raciale au Canada.

En substance, le travail de la FCRR est d’encourager les Canadiens, quelle que soit leur culture ou leur origine ethnique, à préserver et à honorer la dignité humaine de tous nos concitoyens. La dignité humaine est en effet le pilier central de la Déclaration universelle des droits de l’homme.

Nous chérissons tous nos droits et nos libertés comme ils sont inscrits dans la constitution canadienne. Lorsque ces droits et libertés sont réduits, qu’on leur porte atteinte, même en faveur d’un droit ou d’un autre, que ce même droit est assujetti ou contourné pour des raisons pratiques, de convenance ou d’intérêts, financiers, sectoriels, politiques ou autres, nous en pâtissons, quelquefois le jour même. Un droit saboté se transforme en précédent lors de futures actions, particulièrement lorsqu’elles sont politiques, et ainsi, une psychose de représailles peut s’enraciner dans le système des droits de l’homme.    

Comme individus, tout comme société, il nous faut reconnaitre la dignité humaine. Les droits qui s’en dégagent sont un principe sacro-saint qui doit transcender les politiques de l’ensemble du spectre politique et nous devons nous assurer que les instruments servant à l’application ou à la promotion de ces droits restent libres de toute souillure politique.

En tant que Canadiens, nous avons la responsabilité de soutenir et de respecter les droits et libertés des autres. Pour que notre société canadienne reste saine, que la diversité et l’inclusion y prospèrent, il incombe à chacun de nous de résister à la tentation de politiser les droits de l’homme pour des considérations personnelles.    

L’Histoire nous dit que lorsque l’appareil gouvernemental est exploité ou utilisé comme instrument pour tenter de réduire les dissidents au silence, pour faire valoir les droits de quelques-uns aux dépens de ceux des autres ou de quelqu’un d’autre, la société en souffre énormément pendant plusieurs générations. En sont témoins le sensationnalisme, les faux récits, la démonisation, la propagande haineuse ayant mené et entourant les pensionnats autochtones, la Loi d’exclusion des Chinois, l’incident du Komagatu Mara, le voyage du St-Louis et l’internement des Japonais canadiens... et la liste s’allonge. L’Histoire se répète si nous en ignorons les leçons.    

Justement en raison de leur motivation à empêcher l’Histoire de se répéter avec d’autres au Canada, la NAJC (National Association of Japanese Canadians) a négocié la création de la FCRR (Fondation canadienne des relations raciales). Elle s’est également engagée à verser 12 millions de dollars de son règlement d’indemnisation, que le gouvernement du Canada a majoré d’un montant égal, en dotation à la Fondation, non pas par complaisance, mais pour le mieux-être de tous les Canadiens.    

Pour délimiter sa fonction et s’assurer qu’elle reste une voix indépendante de la conscience et de la raison, la NAJC a négocié pour la FCRR le statut de société d’État non mandataire dont le président, les administrateurs, le directeur général, les cadres, les employés et les représentants ne font pas partie de la fonction publique fédérale.

La dignité humaine et les droits de l’homme ne peuvent prospérer que dans une société où la liberté et la démocratie restent solides et saines, où la liberté de presse, la liberté de parole, la liberté d’expression, la liberté de religion, etc. sont défendues et respectées par tous.

Dans une société libre et démocratique, personne ne possède le monopole de la place publique. Chaque citoyen a droit à ses opinions, aussi désagréables, controversées, peu orthodoxes ou offensantes soient-elles, sauf dans le cas d’actes violents ou illégaux. La démonisation, le salissage de réputation et les campagnes de diffamation sont des menaces directes au caractère sacré du discours civilisé. Les attitudes moralisatrices ne réduisent pas ces dangers. Elles peuvent même les faire augmenter.

En cette période difficile, les citoyens, de même que le gouvernement doivent faire preuve d’une grande prudence et de vigilance face aux dangers d’une logique boiteuse et superficielle et des approches simplistes, et ne pas se laisser gagner par l’hystérie collective.     

Ce n’est pas parce que beaucoup de Nord-Américains mangent du riz comme les Asiatiques qu’ils sont forcément Asiatiques. En conclure autrement serait simplement mensonger. Mais c’est ce à quoi nous assistons aujourd’hui dans une société où l’ordre du jour semble être la confusion endémique face aux problèmes soulevés et l’attribution de motifs et d’accusations par association.   

Il existe différents points de vue sur les questions éthiques et sociales, et les extrémistes et les groupes ayant des intérêts particuliers peuvent tenter de se les approprier ou de s’associer à un point de vue particulier. Ces situations sont particulièrement dangereuses pour le bien-être de la société où les discussions objectives sont minées par les idéologies et les mouvements politiques cherchant à s’implanter, réduisant le débat aux simples étiquettes et aux insultes. Le défi pour chacun de nous est de maintenir un espace où la raison et le compromis auront toujours gain de cause, sans politisation ni rhétorique peu constructive.

En tant qu’organisme se consacrant à préserver l’héritage généreux de la NAJC et l’engagement du gouvernement à honorer l’entente de redressement, nous vous invitons à vous joindre à nous pour promouvoir et faire croître cet héritage comme antidote aux nombreux problèmes concernant le racisme et la discrimination raciale.

 Albert Lo,
président, Fondation canadienne des relations raciales
  • Last modified
    29/08/17
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